Littérature
Les Romands de la rentrée
Cocorico! Des cadors Metin Arditi ou Jean-Michel Olivier aux prometteurs
Douna Loup ou Antonio Albanese, les écrivains romands déferlent dans la
rentrée française 2012.
Les pseudo-débutantes
Corinne Page, Sabine Dormond et Amélie Ardiot
Deux observatrices fines de la vie qui va, chacune bien engagée dans
la vie sociale et communautaire, livrent leur premier recueil de
nouvelles. Dynamique présidente de l’Association vaudoise des écrivains
depuis l’an dernier, Sabine Dormond publie Full sentimental aux Editions
Mon Village, des textes souvent piquants, enlevés et cocasses.
Enseignante et psychothérapeute, Corinne Page (photo) livre une
pincée de Mignardises (Favre), rencontres, souvenirs et notations
franches, pensives et honnêtes, encouragement à ouvrir les yeux sur le
monde alentour. A l’Aire, Amélie Ardiot (photo) livre, cinq ans après un
confidentiel et japonisant Kitsune (Encre Fraîche), un très honorable
roman tournant autour d’une intrigante boîte à musique qui traverse le
temps et les vies de ses propriétaires. Son titre? Malinconia.
Du côté d’Orbe, Bernard Campiche attend que la cavalerie soit passée
pour livrer ses nouveautés fin octobre. Soit Le cadeau de Noël, roman
noir signé Daniel Abimi enquêtant sur le meurtre d’une employée d’une
station-service, Les hommes s’appellent Mohamed, de Sylvaine Marguier,
suite de son précédent Miracle des jours situé dans l’Algérie du XIXe
siècle, et un recueil de nouvelles de Marina Salzmann, coresponsable de
la revue en ligne Coaltar. Bonne nouvelle: un nouveau roman d’Anne Cuneo
nous attend en janvier.
Isabelle Falconnier
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